jeudi 30 décembre 2010

Bonnes Fêtes Sébastien !

à la conquête de la mobilité

Fin octobre, la Croix rouge de St-Cyprien lançait un appel à la solidarité pour un jeune garçon myopathe âgé de 12 ans qui a perdu l’usage de ses jambes depuis décembre 2009.
Pour l’aider dans sa vie quotidienne, il a besoin d’un fauteuil roulant électrique verticalisateur dont le coût est de 27.000 euros, un achat difficile à assumer pour une famille qui fait tout pour que son enfant puisse vivre le mieux possible son handicap. Et bien grâce à vous, des organismes solidaires et à la Croix-rouge de St-Cyp, Sébastien devrait avoir son fauteuil prochainement.
La remise d’un chèque de 3026 euros avait lieu ce mercredi 29 novembre au local Croix-rouge par les bénévoles avec une pensée particulière pour la présidente, Mme Schattens , qui vient de perdre son mari Christian au terme d’une longue et douloureuse maladie.

c'est fou ce qu'on peut faire avec le verticalisateur


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dimanche 19 décembre 2010

Bella, poupées du cœur à Perpignan


En ce mois de décembre 2010, produites par des petites mains chinoises hyperactives et très mal assurées (socialement) pour leur semaine de 70 heures, les nouvelles collections de Bella Corporation étaient une fois vendues en dollars papier chiffon...
« L’action monte chez Bella », c’est probablement ce que l’on aurait entendu sur les ondes de France Inter si l’entreprise fondée par Salvi Pi, au lendemain de la seconde guerre mondiale, était encore en activité. Nous comprenons bien maintenant, en businessmans éclairés, qu’à chaque annonce de licenciements dans une grosse entreprise correspond une bonne plus-value pour les AVNI (actionnaires visionnaires non identifiés).

Mais l’histoire des poupées Bella s’est terminée en 1984, et le public présent salle Escaro le vendredi 10 décembre a bien compris, médusé ou incrédule, le suicide imposé à l’entreprise phare de Perpignan par les institutionnels politiques et économiques de cette époque. Le film d’André Soucarrat fait revivre l’épopée innovante et conquérante de Bella au temps de sa splendeur, il devrait être projeté dans toutes les bonnes crémeries du Roussillon.

la révolution n'aura pas lieu


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mercredi 15 décembre 2010

Saint-Cyprien, priez pour nous !


Cinq petits mètres séparent Mr le maire, Thierry Del Poso, siégeant avec son équipe en face des opposants à sa politique municipale. Cinq petits mètres seulement pour s’entendre et pourtant à des années lumière de la compréhension, chacun restant sur ses positions sur la méthode de gestion de la commune. Qu’est-ce qui conduit le conseil à se réunir six heures durant devant un public venu nombreux et motivé le vendredi 26 novembre ?

Il s’agit bien de choix « politiques et subjectifs » proclamés et votés au nom de la majorité lors de ce dernier conseil où se prennent des décisions d’importance pour les finances de la ville, la vente d’une partie du patrimoine. Vente de terrains, cave coopérative, camping Al Fourty, « ces décisions sont importantes et mûrement réfléchies » confie Mr le maire qui tente, pour argumenter, de céder la parole à Mr Heymes l’expert financier de Stratorial, société qui pilotait la destinée financière de la ville à l’époque de Jacques Bouille, avec le résultat que l’on connait, une dette énorme. Refus catégorique de l’opposition qui invite cependant « l’expert » à participer lors d’une prochaine commission finances.

Décisions importantes et réfléchies…pourtant, pressé par le temps ou les circonstances ou peut-être par autre chose, le maire privilégie la rapidité, l’urgence à court terme et propose ses choix subjectifs (selon ses dires) avec son équipe majoritaire. L’opposition, terme que conteste Mr Jouandet du groupe Pugnace puisqu’élus en 2009 sur la liste du maire, les dissidents donc en compagnie des groupes Sadourny, Guiraud et Roméo demandent une analyse objective des projets en commission pour prendre des décisions qui engagent St-Cyprien sur le long terme. Manque évident d’informations pour prendre de bonnes décisions, demande est faite à Thierry Del Poso pour un débat spécial dans les jours qui viennent pour marquer sa volonté, affichée, de se rapprocher de ses opposants… « Oui d’accord, nous débattrons si vous le souhaitez, mais après le vote ! »

Pas question de vote favorable, les ventes sont tout juste légèrement supérieures à l’évaluation des domaines et les dossiers inconsistants selon l’opposition qui s’indigne de la vente des terrains de la cave coopérative à une société écran, c’est grave prévient Mr Jouandet « les décisions que vous prenez sont graves de conséquences et vous engagent personnellement ».

Fin de mission de service public d’Al Fourty ! Et la vente du camping, suivant les conditions où elle devrait se faire, marquera certainement une nouvelle étape de la vie de la commune avec le point de non retour.



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samedi 11 décembre 2010

Marchands de doute


Allo Cancun... ici la planète!
Dans les négociations internationales, chacun joue de ses intérêts, gouvernements comme organisations non gouvernementales. Une étude récemment publiée par le Réseau Action Climat européen (CAN-Europe) explique comment et pourquoi les entreprises européennes financent ceux qui nient les changements climatiques et notamment les voix américaines opposées à une législation. Retour sur les fondements de la controverse climatique, parce que pour certains, le « business as usual » vaut mieux qu'un accord ambitieux pour le climat...

...Véronique Rigot Médiapart

Nul doute que certains climato-sceptiques sont encouragés par les groupes d'influence qui n'ont pas intérêt à voir le « business as usual » changer. Il en va ainsi des parlementaires américains qui reçoivent des financements de grandes entreprises européennes, afin de renforcer leurs voix contre la législation climatique (dont le projet de loi est actuellement en cours d'examen au Sénat). Le Climate Action Network explique comment et pourquoi les entreprises européennes financent ceux qui nient les changements climatiques et les voix américaines opposées à une législation. L'influence des lobbies des grandes industries (chimie et pétro-chimie, agroalimentaire, automobile, métallurgie, textile,...) est en effet une réalité à laquelle aucun pays n'échappe. Des lobbies à la controverse climatique, il n'y a donc qu'un pas. Un petit pas d'homme qui empêche de grandes avancées pour les ¾ de l'Humanité qui subissent de plein fouet les effets des changements climatiques...


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jeudi 9 décembre 2010

Poupées Bella, le rêve brisé


Saint-Cyprien, l’action monte chez Bella

Un après-midi chez les miss, sur le boulevard Maillol, sympathique endroit pour se réchauffer devant un petit café et converser avec quelque habitué « Les poupées Bella, çà vous dit quelque chose ? Il parait qu’ils ont fait un film sur l’histoire de Bella !...Oui, je connais, ma mère et ma grand-tante m’en ont parlé, elles faisaient des robes pour les poupées, c’était une grosse entreprise vous savez, la plus… »

Automne 1981 à Perpignan, nous sommes le 18 décembre, une semaine avant Noël. La veille au soir, les ouvriers de l'usine Poupées Bella, menacée de dépôt de bilan, ont séquestré leur directeur Jean Sala, représentant le groupe allemand Bolhen aux commandes de l’entreprise depuis 1972. Allons-nous assister à la disparition de la dernière fabrique de poupées en France ? C’est la question que pose le journaliste de France régions 3 qui recevra, à l’issue du reportage sur l’usine occupée, une dépêche signalant le dépôt de bilan prononcé auprès du tribunal de commerce de Perpignan. La concurrence d’Espagne et d’Extrême-Orient, le manque de fond de roulement et le refus d’aide financière des banques (déjà frileuses) auraient donc raison de cette grande aventure industrielle que vit l’usine Bella ! Car c’est une belle aventure commencée en 1946 par Lucie et Salvi Pi dans leur garage de Perpignan.

Une belle et grande aventure humaine que retrace le film qui vous est présenté ce vendredi 10 décembre salle Escaro en mairie de Saint-Cyprien. Dès 17h si vous souhaitez dialoguer avec le réalisateur André Soucarrat ou Jean Sala le «méchant patron» au grand cœur, la projection devrait commencer à 17h30 suivie d’un débat vers 19h10. Parallèlement, à la médiathèque cette semaine, pouvez admirer une exposition de poupées Bella.


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